Lettre à l'inconnue du Byblos
Amoureux...
Dès que mon coeur à croisé ton regard, il n'a pas cessé de se demander si par hasard il ne serait en train de tomber amoureux de toi, l'allumeuse du dacing... Je suis amoureux de ton sourire si chalereux, de ton corps de déesse aux yeux de tigresse, de ta bouche si farouche et de ta sillhuette par où je laisse voyager le tourbillon de mes rêveries et de mon ivresse...
Non, non, je n'ai pas voulu danser, c'était mieux t'admirer, te désirer le temps d'un rêve, de croire que ma vie pourrait être toi! Toi et moi, rien qu'une nuit, une romance sous les étoiles, dans le silence du clair de lune, où nos désirs libertins pourraient se donner à coeur joie et filler vers l'infini pour ne plus revenir sur Terre!
Mais non, le réveil fut brutal: j'ai eu du mal à accepter que tu n'étais plus la! Rentré à la maison, je t'ai déssiné dans le noire de mon regard au milieu de mes pensées fievreuses; j'ai tant voulu t'embrasser, te caresser, te prendre dans mes bras et fuir loin avec toi, main dans la main, pour pouvoir t'avouer que je t'aimais à en mourir. Toi le rayon de soleil qui dissiperait le brouillard de ma mémoire.
Oh comme c'était délicieux de t'imaginer tout près de moi. C'est peut-être peu de chose voir la vie en rose le temps d'un rêve, mais j'ose! Oui, chaque nuit, chaque jour, chaque heure, chaque minute, à chaque seconde t'étais dans mon monde, mon monde à moi et... pourquoi pas à toi? Je parle toujours à coeur ouvert et je le laisse toujours la porte ouverte, ainsi t'as ligne directe.
Je pense à toi et les ennuis ne me quitent plus; mes yeux deviennent gris, gris de désespoir! Oui, depuis que j'ai croisé ton regard mon âme a peur du noir car je ne sais plus rêver les yeux fermés. Puis les questions brouillent mon cerveau et je n'arrive plus à m'endormir et à rêver comme avant! Il m'est impossible de t'oublier! Il m'arrive de me maudire, mais ton image vient calmer mon esprit et la vie reprend ses droits...
Je me demande encore comment ai-je pu t'aimer si fort et si vite? Dis-moi, t'en connais plus que moi de la chose? Comment vois-tu l'amour, la vie, l'avenir? En noir, en rose, heureux, maudit? Sans toi, le monde s'écroule et le rêve devient cauchemard! Ah si tu savais comme j'en ai marre de ne pas pouvoir t'aimer à la folie! J'échangerai ma vie pour une nuit avec toi! Puis, je pourrais partir, mourir après l'amour et t'avoir pour toujours avec moi dans l'au-delà!
Mais je sais que la vie n'attend pas et la chance ne se présente jamais une deuxième fois! Alors c'est ma destinée de t'aimer en silence et dans la souffrance! Adieu, adieu, déesse, au revoir princesse de mon coeur! Je t'en prie, n'oublie jamais que je t'ai aimée et que je t'aimerai davantage en te sachant volage! Crois moi, trop sage comme une image ça n'éppanouie pas le coeur! La sagesse et ivresse se chamaillent sans cesse.
Allez, cours, file, car le bonheur t'attends, allumeuse de mon coeur!
MacMartinson
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